Matthieu Normand et Clément Cerovecki (piano) Jean-Marie Rens (analyse)
Lundi 12 décembre 2022 à 19h.
Académie Arthur De Greef
16, rue de Neufchâtel – 1060 Saint-Gilles
C’est en 1909 qu’Arnold Schoenberg signe sa première œuvre atonale. Il s’agit d’un triptyque écrit pour le piano qui a pour titre Drei Klavierstücke op 11. Rompre avec la tonalité encore bien ancrée chez plusieurs compositeurs à cette époque est presque un sacrifice pour le compositeur viennois qui, à la fois dans ses œuvres antérieures, mais aussi dans son traité d’harmonie ainsi que dans de nombreux écrits, montre son attachement à la musique tonale.
Mais, que veut bien dire le terme musique atonale ? Changer la syntaxique impose-t-il de changer les gestes du passé, les formes, voir les procédés compositionnels ?
C’est au travers de la première des trois pièces de l’OP 11 ainsi que des six courtes pièces de l’OP 19, que Jean-Marie Rens en compagnie de Matthieu Normand et Clément Cerovecki, nous propose de (re)découvrir en quoi la musique de Schoenberg de cette époque tonale s’inscrit profondément dans une continuité historique. À l’écoute et à l’analyse de la musique de Schoenberg, il est tout à fait pertinent de considérer que ce compositeur génial est un des derniers grands représentants du romantisme germanique.