Lundi 22 et mardi 23 novembre 2021.
Conservatoire royal de Liège
14, rue Forgeur – 4000 Liège
Après s’être penchée en 2019 sur les représentations analytiques, la Société Belge d’Analyse Musicale consacrera sa nouvelle biennale 2021-22 à la modalité.
Lorsqu’un tel sujet est évoqué dans le cadre des musiques dites classiques, viennent d’abord à l’esprit les musiques du Moyen Âge et de la Renaissance. Ensuite, immanquablement, les noms de compositeurs, tels que Fauré, Debussy ou Bartók qui ont (ré)introduit dans leurs compositions des échelles modales autres que le majeur et le mineur.
Si l’on outrepasse ces lieux communs, il apparaît bien vite que définir la modalité relève de la gageure. La tonalité elle-même avec ses deux modes ne serait-elle pas aussi une forme de modalité ? Dès lors, comment la distinguer de la modalité ? Et quel est le rapport entre les modes extra-européens et les éléments constitutifs de la modalité dans les musiques héritières du chant grégorien ? Comment le chromatisme peut-il s’exprimer dans un contexte modal ? Etc.
Ces questionnements sont au cœur des préoccupations de nombreux musicologues et/ou musiciens. Aussi, la SBAM propose d’explorer divers aspects de la modalité dans des réper- toires et contextes variés.
Ainsi, après la première matinée qui sera consacrée aux musiques du Moyen Âge, de la Renaissance et du Baroque, la suite de la journée sera consacrée aux compositeurs du XXe siècle. Différents aspects de la modalité seront abordés chez Bartók, Vaughan Williams, Prokofiev, Debussy et Messiaen. La deuxième matinée sera, quant à elle, dédiée aux musiques traditionnelles, au Jazz et aux ragas indiens.